Je cours...

Les arbres de cette grande et sombre forêt sont de plus en plus menaçant au fur et à mesure que je m'y enfonce.

Une ronce me griffe le bras, je gémit mais continu ma course.

Pour allez où...?

Que-fuis tu Luka ?

Je trébuche sur une branche, toutes les embûches me semble êtres des obstacles insurmontables.

Pourtant, je cours.

Je cours encore et encore en sachant que je vais finir par tomber et regretter de m'être autant exténuer.

Mais dans ce cas il vaux-t-il mieux ne pas courir ?

Après quoi cours-t-on tous...?

Le bonheur ?

Je suppose que tout le monde à une conception différente du bonheur...

Quelle es la mienne...?

Autrefois mon bonheur portait son nom.

 

HIROKI

 

L'obstacle de trop finis par arrivé, je m'étale sur le sol avec l'impression que mes jambes pèse une tonne et n'aurons jamais la force de me permettre de me relever.

Alors je reste ici, à terre, sachant que je vais sans doutes mourir si je ne fais rien.

J'attends...Chaque minutes me donne l'illusion de durer des millénaires.

Au bout d'un moment mon souffle diminue de plus en plus.

Je vais enfin te rejoindre...

Enfin...

Mon cœur s'arrête.

Je me réveille.

Le lit d’hôpital dans lequel je me trouve es étroit et très peu confortable.

Je respire à l'aide de lunettes à oxygène, comment ais-je finis ici déjà...?

Mon crâne me fais un mal de chien, je pense que j'ai dût tomber et...

tomber ?

Je regarde autour de moi, seul Savy es assise sur une chaise.

Je suis un peu surpris de la voir ici, on ne ce connaît presque pas, alors que fais elle à mon chevet ?

Une autre personne es assise à ma droite, je tourne doucement la tête pour pouvoir la regarder.

• Hi..ro...?

Bordel, je crois que je délire...

Hiroki es mort. Mort.

Que ce qu'il fout en face de moi.

Je sent cette main dont je n'avais pas sentit le toucher depuis si longtemps caresser mon visage. Sans le vouloir je tremble comme une feuille, il es là.

Là.

Le garçon que j'ai aimer du plus profond de mon âme et que j'avais perdu est finalement en vie.

Tout ça n'as aucun sens, il faut absolument que je prenne un cachet ou je vais véritablement devenir cinglé.

Je prend vite ma boite de médocs et en avale un en m'aidant de ma bouteille d'eau.

Mes mains sont de plus en plus moites, j'aimerais lui hurler dessus, lui demander des explications, mais ma seule réaction...

Est de pleurer.

J'hurle intérieurement, je me meurs intérieurement.

Je n'en peux plus de tout, cette vie, cette chose incompréhensible qu'il es en train de m'arriver..

Le retour d'Hiro, la présence de Savy, le fais que j'ai coucher avec Shin...

Tout cela me dépasse. Ma vie es devenu un enfer.

Une grande feuille que l'on aurais déchirée en milliers de petits morceaux et a coté de laquelle quelqu'un brancherais un ventilateur.

Je ne vais plus tenir longtemps dans ce monde parmi vous.

 

 

Certaines personnes rêves d'être heureuses.

Je rêve d'en avoir le droit.

 

Je me lève, une infirmière ce précipite vers moi en me répétant de rester allongé calmement, de me maîtriser.

Ras le bol que l'on me dise ce que je dois faire.

Hiroki ce lève en titubant.

• Luka...C'est moi...Je vais tout t'expliquer mon cœur.

C'est ça.

Appel moi par tes petits noms pour m'attendrir, ça ne marcheras pas cette fois chéri.

Je me m'enfuis vite et prend un couloir à ma droite, que ce que ça fais du bien de me libérer.

(NDA: libérééééé, délivréééé ! ok stop)

Au bout de quelques mètres, je me rend compte de la difficulté de courir en robe d'hôpital, quand je finis par me cogner à ce qui s'apparente sûrement a un infirmier.

Jusqu’à ce que je relève la tête...

• Sh...Shin ?!

• Chut.

Shin plaque sa main sur ma bouche et me traîne par le poignet dans un ascenseur.

Je suis poursuivis par la moitié du personnel.

Hou merde...

Nous arrivons au sous sol et nous dépêchons de courir le plus vite possible vers la sortie.

• Hey revenez!!

J'observe le visage profondément inquiet de Shin et me met à rire.

Ça faisait tellement longtemps que je n'avais pas rit comme ça de bon cœur que je ne savais même plus le bien être que cela provoquais.

Shin me regarde puis ce met aussi à éclater de rire.

Deux fous...

Deux fous qui fuient des médecins et un ex-fantômes.

Nous arrivons dans une petite ruelle puis éclatons de rire ensembles.

• T'aurais vu ta tête !

Je ris si fort et tellement que j'en es du mal à respirer.

Shin sourit puis me prête sa veste, c'est vrai qu'il fais vraiment froid...

Mais peut importe la température, j'ai une sensation de libération intense, je n'ai aucune idée de pourquoi...mais...

Je suis enfin heureux.

• Qu...Que ce que tu faisais à l'hôpital ?

• Ho...Rien d'important.

Dis-t-il en souriant avant de m'embrasser sur la joue, ce qui bizarrement a le don de me faire rougir.

Je pensais que vu qu’Hiro étais revenu je n'aurais plus jamais de sentiments pour Shin...

Et pourtant en ce moment même c'est ce dernier qui me rend heureux.

Le soir Shin à dormis chez moi pour la première fois.

Sans déc, on a fais que dormir...

Mais ce que je sais désormais, c'est que l'autre soir n'étais pas une erreur.